lundi 17 juin 2013

Star Trek Into Darkness. Mais sans la magie.


Quand le fameux thème musical commence enfin, que retentit le célèbre "Espace, frontière de l'infini... explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations... avancer vers l'inconnu...", j'ai enfin le frisson et je me dis que ça va démarrer... Le problème c'est que ça arrive juste avant que les lumières ne se rallument.

Non objectivement, c'est tout juste pas mal, très calibré, mais hautement dispensable. Le premier volet avait le mérite de nous plonger dans une psychologie assez fine des personnages, d'en saisir la complexité, on était dans la genèse et ce seul voyage (tout intérieur, prosaïquement dans le temps) valait le coup. Maintenant que les personnages sont campés, le deuxième volet reste en surface, ne fait que déployer une intrigue spatiale à la James Bond, avec un super méchant et des clins d'oeil appuyés à l'actualité (l'acte terroriste symbolisé par ces "bombes humaines", Ben Laden, Fukushima et son sacrifice nécessaire...) mais il n'en manque pas moins l'essentiel, d'être transporté, d'"avancer fièrement vers l'inconnu". Or le terrain n'est ici que trop connu, balisé. D'où l'absence de magie que profusion d'effets spéciaux ne compensera jamais. Autant essayer de vider l'océan à la petite cuillère...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire