La dernière image ? Ce que je garde de précieux d'un film pas revu depuis 1 minute ou belle lurette
samedi 30 janvier 2021
The Party dans un Aquarium
vendredi 29 janvier 2021
On achève bien les chevaux !
J'ai lu il y a peu qu'un marrant plein aux as et qui n'avait que faire de son pognon n'avait rien trouvé de mieux que de planquer des liasses de billets ici et là aux US. Son petit jeu consistant dès lors à lancer sur les réseaux sociaux des indices pour mettre en branle son petit jeu de pistes, sorte de piste au trésor.
Et bien nous y revoilà ! Impression de déjà vu quand cet épisode de la fin des années 20 revient sous une forme différente dès que le monde semble à nouveau marcher sur la tête en creusant visiblement ses inégalités. Probablement que le fait d'être entré dans l'ère de la communication totale en accentue les effet ? Probablement...
Soyons en tout cas attentifs à ces petits messages subliminaux que nous adresse l'histoire qui sait choisir ses moments. Une dizaine d'années après cette terrible crise de 29 se profilait une Guerre Mondiale...
dimanche 24 janvier 2021
Ma toute première critique d'un film qui n'existe pas (encore) : Promenade avec le foot et la boxe
En boxe, il suffirait donc, nous murmure le film, de rester dans les cordes, d'y trouver le courage de prendre les coups pour mieux épuiser l'autre. Le décourager. Savoir attendre son heure et bim, surprendre l'adversaire n'est-il pas un acte de pure bravoure ? L'exemple développé au coeur du film n'est autre que celui du combat titanesque de Muhammad Ali face à Georges Foreman, le premier finissant par susciter un véritable culte chez un public aplati d'admiration béate. Il en tira même le titre, un temps officieux, de plus grand sportif de tous les temps. C'est vrai que beaucoup plus styliste qu'épaisse brutasse, encaisseur que puncher, technico-tacticien que machine de guerre, Muhammad Ali dut recourir à la ruse, puiser dans ses ressources mentales et physiques, utiliser ses forces, rapidité, sens de l'anticipation, souplesse du tronc, pour faire bloc dans les cordes, encaisser, défendre contrer Big Georges dans un combat qui était pourtant donné perdu d'avance pour l'autoproclamé The Greatest.
NOTE : Il faudra d'ailleurs réviser ce jugement quelque peu hâtif en se replongeant dans Night Train de Nick Tosches et comprendre en quoi la légende, comme l'Histoire ou la mémoire, sont par essence peu dignes de confiance, finissant toujours par édulcorer, prendre des raccourcis, tailler à la serpe.
J'ai beaucoup aimé cette idée puisée à l'eau éternellement rafraîchissante de Woodstock ou plus récemment de 24 d'exploiter la technique du super ralenti puis du split screen la volonté de dénicher le moment clé, cette fameuse image seconde où le KO est déjà inscrit dans le monde qui s'ouvre à l'abri des possibles, de tous les possibles, quelle que soit la réaction de l'adversaire lancé dans une attaque qui par essence (comme au judo) vient de le déstabiliser en fragilisant sa position.
C'est l'objet d'un plan-séquence introductif de 5 minutes grâce auquel le drame se noue à la vitesse infinitésimale de la formation d'une stalactite. Paradoxalement, le rythme endiablé de la musique d'intro (reprise de Rocky Racoon par Richie Havens) rend cette entrée en matière terriblement cynégétique. Pour les yeux et les oreilles.
Puis. C'est par l'effet inverse, celui de l'accélération des images vues du ciel. Celle d'un match de football sur le pré duquel nous apparaît progressivement l'expansion puis la contraction d'une forme complexe de vie, un objet bien vivant articulés autour de 11 sommets et qui liés par des fils visibles à l'écran finit par nous convaincre à la conclusion d'un but marqué, de l'agglutination des 11 petits points dans un coin du terrain pour célébrer le football comme art non pas d'imiter la vie mais de la porter en son sein à l'instar de la Boxe Anglaise.
Les images de la Coupe du Monde victorieuse des Bleus viennent alors éclairer d'un jour différent chacun des coups fatals porté à l'adversaire. depuis les Huitièmes de finale jusqu'à cette finale qui en fut la démonstration la plus limpide. Une divine synthèse.
Et l'on décortique une contre-attaque en boxe pour démontrer comment la coordination du corps obéit aux mêmes logiques que le groupe en mouvement sur un terrain de football. Le menton ou le foie c'est le but à marquer / atteindre. En phase défensive, les coudes ou l'avant bras se destinent à protéger. En phase offensive, les poings deviennent les attaquants de pointe, les muscles du ventre, le coeur, les poumons, le jeu de jambes, c'est le coeur du jeu, la coordination défense / numéro 6 / milieux défensifs. L'uppercut en contre. c'est la montée furieuse d'un latéral en feu reconverti attaquant le temps d'un éclair... Tout doit contribuer ensemble à conclure une action qu'elle soit destinée à attaquer en se découvrant ou à protéger efficacement ses flans ou son menton pendant l'orage. Même le vocabulaire parle de lui-même. "Piston, crochet, contre fulgurant, bloquer, rester compact" ...
En cela, le film démontre aussi comment alterner attaque dans l'axe et sur les ailes revient en boxe à frapper au corps pour obliger l'adversaire à baisser sa garde. Lorsque les côtes flottantes ou le foie sont touchés, alors les bras descendent machinalement et le menton se découvre... Il en est de même en football où une position basse sur le terrain, comme la tentation de passer par les ailes n'ont d'intérêt que s'ils affaiblissent l'adversaire en position basse et dans l'axe... Evidemment cela revient à penser le football comme une pensée qui évolue au gré du match et où l'aspect psychologique et la raison vont nécessairement l'emporter sur la fougue et l'emportement.
Marcher sur l'adversaire n'est pas gagner. Avoir la possession, dominer, mener aux points comme en boxe ne suffit pas. C'est comme dans la vie... La vie est injuste. C'est ce qui fait le sel du football ou de la Boxe... Qui fait que ces derniers ressemblent autant à la vie. C'est en cela que le film est éclairant. En l'ayant vu, on ne va plus refuser d'accepter que cette équipe avec ces vertus là est l'une des plus belles conquérantes de l'histoire du sport. Un peu comme son aînée de l'Euro 2000, elle est capable de faire le dos rond, de rester dans les cordes tout en gardant un seul oeil bien ouvert sur l'ouverture qui va nécessairement venir...
Lorsqu'on l'a vu, ce film achève de vous convaincre que ces Bleus de Deschamps avait ce truc en plus, le truc de ces divins contreurs de l'histoire de la Boxe qui firent ses lettres de noblesse au moins autant que les stylistes flamboyants... Ces champions qui ne furent jamais aussi beaux et grands que lorsqu'ils gagnaient contre la logique, contre toute attente.
jeudi 21 janvier 2021
L'affiche de film, objet d'art
A Saint-Germain-en-Laye dans les années 80, l'internat du lycée Marcel Roby avait de quoi effrayer les plus douillets, toutes celles et tous ceux qui rentraient chez eux le midi, qui de retour à la maison, avaient droit à leurs papouilles, à leur bol de chocolat chaud, à leurs petits biscuits chaque soir après l'école.
dimanche 17 janvier 2021
Goldocrack !
Avez-vous déjà essayé de vous rappeler votre première fois ? Votre toute (toute) première fois dans une salle obscure ?
"When you casted it what did you see ?"
Drôle que ma fille de 3 ans raffole de ce passage. Je lui passe régulièrement, elle ne s'en lasse pas. Moi non plus entre nous.
vendredi 15 janvier 2021
Full Metal Jacket
- « Qu’as-tu fait à la guerre Papa ?
-« J’ai déchanté puis j’ai tué !
Kubrick défend le postulat
Que rien ne saurait préparer
Au caractère imprévisible
De la guerre, théâtre imbécile
qui de nous pointe le risible,
illustre le fait qu’entre mille
Méthodes, armes ou formations
Aussi ingénieuses soient-elles,
Aucune n’a jamais raison !
Z’yeutez plutôt la demoiselle,
Pas de diplôme mais du savoir-faire,
Rien ne remplace l’expérience
Le vice et puis le caractère !
Elle se meut avec aisance
La jeune femme au visage
juvénile qui, l’air de rien,
Vient offrir un dernier voyage
A de vaillants petits lutins
Surentraînés mais dépassés
Bien trop tendres face à la belle
Qui fait le « Mickey Mouse » effet
d'une mine anti-personnelle,
d'une bombe à fragmentation.
En matière de cruauté,
La fertile imagination
Des hommes est illimitée !
Au fond, la guerre n’est qu’un leurre
Et le genre un prétexte habile
L’avertissement est ailleurs,
Désagréable mais utile :
Dénonciation scrupuleuse
De tous les embrigadements,
De toutes les fois mielleuses
Plantées avec empressement
Dans un crâne offert, ramolli
Par des Maîtres aveuglés
Se jouant d’êtres avilis
Pour uniformiser, couper
Tout ce qui dépasse, un austère
Couvre-chef pour seul étendard.
Sus aux mouvements dits sectaires,
Insatiables marchands d’espoir
Qui profitent de la faiblesse
Pour mieux la tenir en laisse.
En fin de première partie,
Un cobaye laisse sa peau
Rat de laboratoire nourri
Au sang quand Elle est un robot
Qui exécute son programme
De mort froidement, sans un mot,
Sans une larme, sans même une âme.
Gardons à l’esprit qu’un enfant
Des Kubrick a été un temps
Happé (leur fille aînée) dedans.
L'un des combats de ses parents
Fut dès lors de lui ouvrir « grand
les yeux » sur cet enfermement.
C’est le message universel
Du génial FULL METAL JACKET :
Seule la vie donne des ailes,
Reprend quand elle le décrète
Mais jamais ne prépare au « sort »
Qu’il soit injuste, qu’il soit funeste...
Il faut apprivoiser la mort
S’en repartir, toujours modeste,
A l’assaut d’un nouveau matin
Avec la terreur à nos basques
Mais en chantant un air de rien
Et libres mais fiers sous nos casques...
mardi 12 janvier 2021
Carlito's way. L'impasse
vendredi 8 janvier 2021
Predator
samedi 2 janvier 2021
Salo ou les 120 jours de Sodome
Oeuvre maudite du Pacha,
Elles creusent des plaies profondes