samedi 30 mars 2024

Yannick. Trop peu à donner...

La dernière image ? La montée en pression de Pio Marmaï pour ce qui restera comme sa plus belle prestation du film, la plus habitée. Il en récolte d'ailleurs des applaudissements.

Sinon Yannick est un film hélas en roue libre qui comme souvent lorsqu'un film démarre sur une bonne idée ne vous emmène pas très loin dès lors que l'idée reste larvée, sous-exploitée.

Je pense évidemment à La Venus à la fourrure, la sublime réflexion de Polanski sur le cinéma, le théâtre et la création qui avait tant à offrir. Or ici, le prétexte est à faire sourire au mieux. Raphaël Quenard apporte il est vrai quelque chose d'attachant au personnage, une certaine profondeur,  mais cela ne suffit pas dès lors qu'on en reste à une mise en joue, une tentative d'écrire un pseudo sketch sans intérêt. Et d'ailleurs, le film se piège un peu lui-même puisqu'il accrédite d'entrée le fait que cette pièce que nous découvrons est toute pourrie et que ce qui va la remplacer ne vaut pas tellement mieux... Quel intérêt dès lors ? Yannick est sympathique, attachant, mais fort oubliable.

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