dimanche 17 mars 2024

The Last of us

La dernière image ? Vraisemblablement celle qui secoue le plus... La perte de son enfant pour le héros masculin à l'issue du segment introductif de la série. Cela témoigne aussi d'un volonté de créer des personnages, en chair et en os, avec leurs traumatismes, leur sens de l'humour aussi (la jeune femme qu'on doit sauver à tout prix est à cet effet intéressante, beeaucoup de dérision propre à son âge et quelques mystères aussi).

A vrai dire, le premier épiode de cette saison 1 est appétissant. Il fonctionne. Probablement que le deuxième épisode, passe encore.  Mais dès le 3ème puis le 4ème, l'indigence est absolument partout. Une épidémie. Cela ramène à la difficulté d'écrire avec honnêteté et passion sur un sujet vu et revu, qui plus est en repartant de la matière d'un jeu video, sans tomber dans des clichés grossiers. La facilité en de pareilles extrêmités c'est ce qu'on s'autorise le plus directement.

Côté narration et même si je défends l'épisode 1 on ne pourra pas ne pas relever que ces intros chocs ont déjà été explorées maintes fois d'abord dans le génial L'Armée des Morts (Zack Snyder) quand le fantastique s'invite dans le réel le plus trivial. Et je crois même me rappeler que dans le poussif Walking Dead il en va aussi d'un premier plan qui voit un enfant (même zombie) mourir exécuté et une histoire de deux frères "cowboys" déjà... Donc à part cette histoire de "champignon", d'originalité fondamentale, on ne trouvera guère par ici.

Le principal problème qui surgit à l'épisode 3 c'est ce tunnel, cet interminable flash back pour conter par le menu l' "attendrissement" d'un survivaliste chevronné dès l'irruption d'un beau mâle blanc dans son horizon et la révélation que tous deux étaient destinés à vivre ensemble... les deux beaux au bois dormants retranchés dans leur résidence surprotégée. C'est non seulement dans un contexte d'apocalypse risible, pas crédible, mais on sent également beaucoup trop les clichés de scénaristes désireux d'expliquer, d'expliquer... Ainsi quand les 2 héros arrivent en fin d'épisode 3, il n'y a plus qu'à dérouler le programme.

Même combat avec l'introduction des deux frères noirs à la fin de l'épisode 4. Et que dire des retournements de situation de l'épisode 5 et ces zombies sortis de nulle part pour empêcher l'un des héros d'être exécuté manu militari ??? Non décidément quand ça veut pas, ça veut pas... La grande série "Zombiesque" on l'attend encore.         

   

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