samedi 30 mai 2015

Les Salauds. Claire Denis


Oh le vilain petit ratage de la grande Claire Denis… C'est qu'elle n'y met pas beaucoup de coeur hélas et ça se voit terriblement. Saupoudrer un film d'ellipses, de non dits, de musique psychés, d'ambiances déviantes et saturées de rouge, ne suffit pas à créer la pâte, le climat consistant pour accoucher d'un film digne du grand film malade qu'on essaye de nous vendre… Tout ici tombe à côté ou à plat tant chaque intention semble au choix trop appuyée ou au contraire volontairement trop floue… Du coup on y rentre jamais dans ce salaud de film qui se refuse obstinément à son spectateur.

vendredi 29 mai 2015

Mad Max Fury Road. George Miller


Si on le replace dans l'histoire de la saga, Mad Max Fury Road mérite largement sa place sur le podium, rachetant notamment l'insigne faiblesse du troisième opus qui faisait la part trop belle aux bons sentiments, de ceux qui dégoulinent. Beurk. Il se rattache d'ailleurs intelligemment à ce qui faisait le sel apocalyptique du second volet. Du sable au kilo, de la sécheresse cutanée, du sang mais pas de larmes…

L'honnêteté de George Miller fait également grand plaisir, comme l'insouciance dont il sait faire preuve à près de 70 ans lorsqu'il se tient scrupuleusement au programme annoncé : De la furie non stop !!! Un peu comme le vieillard qui refuse de l'aide pour traverser la route, trop orgueilleux pour laisser la jeunesse lui voler dans les plumes abîmées, défraîchies, George Miller reprend fièrement la formule magique de ses années folles, à base de po po po po prises de vue réelles depuis des bolides lancés à tombeau ouvert dans la vastitude désertique. Les jeu du cirque prés de chez vous et en plein air. Voilà qui nous rappelle qu'il n'y a rien de tel pour garantir une bonne impression (comme lors d'une première rencontre avec ses beaux parents) que du bon vieux shooting à l'ancienne, cascadeurs et tôles froissées étirés dans la poussière et le chaos.

Je suis en revanche resté sur ma faim pour trois raisons. La première ? Le choix de l'acteur principal, le bien nourri Tom Hardy, trop poupon, aux joues trop rebondies, à la bouche trop charnue pour rendre à Mad Max sa folie singulière… Mel Gibson est véritablement irremplaçable de ce point de vue. Deuxième problème : ce côté "too much" d'interminables scènes d'action qui finissent objectivement par taper sur le système - j'en suis en tout cas sorti avec un vrai mal de crâne. Goerge Miller semble parfois oublier de hurler "CUUUUUUT" et à un moment cette insigne faiblesse des vieux jours se ressent. Trop c'est trop. Enfin, difficile d'adhérer à ce scénario qui frise l'ineptie et rate surtout son virage à l'heure fatidique du retour (à la moitié du film en gros).

Le film n'est en fait jamais aussi fort que dans ce no man's land boueux éclairé par la lune, où l'avenir du monde semble suspendu à la résistance d'un improbable arbre mort au milieu de nulle part. Moment où surgit la plus grande scène du film, un hors-champ salutaire qui remet l'imagination au pouvoir et fait enfin beaucoup pour la légende de Mad Max (qui se fend d'un exploit dont personne n'aura eu la moindre miette, pas même le spectateur). Dès que le réalisme est de retour, que les yeux, nos yeux se rouvrent sur les lumières jaunâtres du désert, que les bases d'un matriarcat sont posées pour aller sauver le monde (ces vieilles motardes et leurs sacs à malice, bof bof), que s'amorce le retour vers le point de départ (à la faveur d'une vision pas fine de Mad Max), ça ne fonctionne hélas plus terrible et achève même de filer la nausée… Bien essayé mais je suis resté quelque peu sur ma soif… Vous me direz dans le désert, quoi de plus normal !

NB - Je viens de le revoir. J'ai été un peu dur peut-être parce que la mise en scène, les prouesses des "Action" quand tu filmes des séquences aussi éprouvantes, tout ici est quand même remarquable. Reste que je maintiens mes réserves sur 1 Tom Hardy aux joues trop pleines 2 l'imagerie très "eau de toilette pour femme dans le désert" à certains endroits qui vient visuellement piquer la sauvagerie des MAD MAX d'un pschitt de réclame malvenue je trouve. Trop publicitaire 3 Un côté vraiment "too much" par moments lors des combats incessants. En revanche côté scénario, il est avec le recul pas si mal, tirant finalement vers l'épure, vers le HaÏku narratif... 

Glue. Saison 1


Glue se révèle très décevant malgré une entrée en matière (l'épisode 1) qui intrigue… Pour dire vrai, j'ai rapidement eu la sensation d'un montage artificiel censé réunir à l'écran les qualités mystérieuses et rurales d'un Broadchurch et celles, crues, dissonantes et modernes d'un Skins. Mais ça ne prend pas, le tout restant si peu authentique… trop calculé. Une sorte de recette bâtarde pour trouver la tonalité juste entre polar mystico-rural et radiographie d'une jeunesse d'aujourd'hui.

lundi 11 mai 2015

Le Bureau des Légendes. Eric Rochant


RESPECT Eric Rochant ! Mais surtout RESPECT Mathieu Kassovitz qui hante véritablement cette saison 1 du Bureau des Légendes. Très grand acteur assurément. Le Bureau des Légendes est vraiment l'anti 24 Heures qui met finement l'accent sur le réalisme, la vérité des faux semblants, de la paranoÏa rampante, de la schizophrénie au pouvoir. C'est divinement joué, les personnages sont terriblement bien écrits… J'ai plus de réserve sur la lenteur du démarrage (4 premiers épisodes mollassons) et certaines redondances pas toujours bienvenues (je pense aux agressions sur des agents qui se révèlent être des tests, une fois passe, deux fois voire trois, ça peut devenir lourdingue). Pour le reste, c'est très bien et ça vaut le détour malgré un sérieux et un manque de folie qui pourront légitimement agacer. Moi j'y ai surtout vu un parti pris orignal et payant ! Bref, voilà (enfin) une grande série française. Elles ne sont pas légions.

samedi 9 mai 2015

Prey. Nick Murphy


Qu'est-ce qu'ils sont forts ces anglais ! Franchement, la toute dernière séquence post-révélation s'accompagne d'une musique qui vous tire les larmes. Ca fait oublier le coté Grand-Guignol de la scène  Climax, mais pour le reste ce Prey est vraiment très fort d'abord parce qu'il y est question de vrais personnages hauts en couleur, puissants, depuis la femme fliquette jusqu'au fugitif meurtri jusqu'à l'âme en passant par le collègue qui s'est noyé dans un bon vieux whisky irlandais… J'ai d'ailleurs pensé à mon cher DOA de 1987 lorsque Marcus tombe sur sa femme agonisant un couteau dans le ventre… Franchement il faut voir ce Prey, c'est une leçon pour tous les créateurs de série qui se sentent obligés de faire 6 ou 7 saisons et 12 épisodes par saison quand ici vous verrez que 3 épisodes suffisent amplement  pour raconter l'histoire d'un polar sombre et vraiment trépidant mais pas que…  Bouleversant aussi. J'avais également apprécié The Driver (dans une moindre mesure). Bref, une super découverte que ce Prey !    

Eastern Boys. Robin Campillo


Autant dire tout de suite qu'Eastern Boys vaut clairement le détour. Il est une tentative pas toujours heureuse mais sacrément rafraîchissante d'explorer les frontières du film d'auteur et du film de genre, comme Les Revenants l'était déjà. Ici, la première séquence, puissamment réaliste et très immersive autour de la Gare du Nord, renvoie évidemment à la thématique et à l'univers de L'homme blessé. Le deuxième chapitre marque l'irruption du genre (via une manipulation, quasiment un fait divers) et déjà se pose la difficulté de rendre crédible cette longue séquestration où je n'ai personnellement pas vraiment cru à son réalisme recherché, notamment en raison des réactions du personnage principal. Mais pas que... Réactions curieuses qui au lieu d'interroger laissent songeur au sens de sceptique. S'ensuit un long tunnel dans cet appartement où une relation d'abord tarifée puis beaucoup plus complexe et passionnante se noue à l'abri des regards extérieurs. Comme en cachette. Là encore, pas facile pour le spectateur de ne jamais connaître grand chose de tangible sur ce personnage superbement campé par Olivier Rabourdin (sa famille, son travail…) pas vraiment en soi (on sent en permanence la fatalité du dictat de l'argent et de sa position sociale avantageuse par rapport au jeune homme) mais surtout en vue du dernier chapitre qui à la façon d'un My name is Joe va faire surgir à nouveau le genre (mise en danger d'une vie, séquestration, suspense…) et de fait mettre en jeu la volonté (une preuve d'amour et de confiance matérialisée) et les capacités de ce personnage auxquelles on ne croit pas vraiment tout simplement parce que le film ne nous aura jamais mis dans la situation et donné la possibilité de rendre crédible ce "coup de sang" altruiste pour sauver son jeune amoureux. La faute probablement à ce traitement trop théorique de la relation (d'abord d'intérêt, puis nourrie de sentiments amoureux puis affectueux mais jamais vraiment inscrite dans le quotidien, dans le réel, comme c'était le cas lors de la séquence inaugurale). Ce qui affaiblit notre perception de ce dénouement de film noir. Mais Eastern Boys n'en reste pas moins une réussite portée par une mise en scène élégante, des acteurs fabuleux et qui a le mérite de tenter, d'explorer, d'expérimenter, de provoquer, de surprendre, ce dont le cinéma hexagonal est hélas incapable la plupart de temps. Robin Campillo est donc un réalisateur à suivre, décidément.

jeudi 7 mai 2015

Harakiri. Masaki Kobayashi



Harakiri est un mystère. Je l'ai découvert par hasard (on me l'a conseillé), et n'en avais objectivement jamais entendu parler malgré un Prix du Jury à Cannes en 1963. Bref, le premier sentiment qui vous chope (à la gorge) c'est le caractère irrespirable et claustro de ce drame austère au sein d'un puissant clan abritant des Samouraïs. Le cadre quasi immobile renforce cette sensation d'étouffement et de sérieux composant de sublimes haïkus visuels où rien ne respire (si ce n'est dans les souvenirs du personnage principal et narrateur). En cela, la théâtralité d'Harakiri résonne comme un impératif, comme l'injonction faite au pauvre Chigiwa venu (apparemment) demander l'aumône auprès du puissant Clan… Le message du film est de ce fait facilement déchiffrable : une critique sans concessions des principes qui fondent toute société archaïque repliée sur elle-même. Ici après avoir eu droit à une variation sur "l'arroseur arrosé" (funeste destin de Chigiwa) façon fable Japonaise de La Fontaine, on file droit vers la démonstration de l'absurdité des codes d'honneur (ici le Bushido) et l'entêtement à vouloir les faire respecter coûte que coûte sans jamais tenir compte de l'irréductible spécificité de chaque personne et de chaque situation… Le problème que j'y ai trouvé c'est la lourdeur de la charge (redondance de la voix off et des arguments proposés avec tout ce que l'image produit déjà comme effet) qui s'ajoute à celle des dialogues, monocordes et objectivement interminables… Du coup la théâtralité bien utile au départ pour rentrer dans l'ambiance laisse place à cette litanie de mots qui coulent paisiblement comme de l'eau de nulle part. Sans véritable tension. Trop mollement. Reste la flamboyance de l'ensemble. Quelques séquences magistralement mises en scène et d'une force peu commune : l'affrontement sur la colline balayée par les vents, tout le combat final, sans oublier bien sûr le supplice du Harakiri avec une lame en bois, autant dire avec un couteau à beurre...      

Palo Alto. Gia Coppola


Chez les filles Coppola, vous aurez beau changer le prénom, l'univers lui restera aussi platement observateur d'adolescents oisifs, sans but et en souffrance… Ici, il y a de jolis moments et anecdotes, quelques personnages bien campés (très jolie actrice dans le rôle-titre), mais il manque franchement une épine dorsale, quelque chose qui nous tienne accroché à cette histoire qui finit par n'être qu'une agrégation de souvenirs de ces années de doute et de construction contre le monde et parfois contre soi-même. On pourra donc sur le sujet rester sur Kids assez indépassable parce que la jeunesse y était photographiée comme jamais et que la matière quasi-documentaire faisait par ailleurs le sel du film de Larry Clark. Palo Alto est pas mal (la séquence étrange au couteau, celle de la fin au volant du bolide lancé à contre-courant), se laisse regarder, mais voilà c'est pas mal et ça se laisse regarder. Guère plus.

mercredi 6 mai 2015

47 Ronin


Plutôt que de se plonger dans ce 47 Ronin , hommage programmatique et sans âme au film fantastique et de sabre médiéval japonais, mieux vaut franchement se taper auparavant 2 heures moins le quart avant JC, 3 hommes et un couffin, Les 4 cavaliers de l'apocalypse, Les 7 samouraïs, From 9 till 12,  Les 10 commandements, 12 salopards, 17 fois Cécile Cassard et j'en passe…  On aura au moins le temps d'être rassasiés avant d'arriver au chiffre fatidique de 47. 

Zarafa. Rémi Bezançon


L'Express a bien résumé lors de la sortie de Zarafa : "Ce vieux projet de Rémi Bezançon (...) tire le jeune spectateur vers le haut en jouant la carte de l'humanisme et de la sincérité. La 2D, quasi à l'ancienne, ajoute à la poésie. On dira ce qu'on voudra, le naturel a quand même plus de relief". Et oui, que ça fait du bien de revenir à des traits beaux et simples, à un scénario riche qui mêle l'évasion à la  grande Histoire, et ne se résous jamais à la facilité : le conteur et ses petites statuettes (élément qui complexifie intelligemment la narration) , les morts inattendues et violentes de la mère Girafe, d'Hassan surtout… Tout ceci contribue effectivement à tirer les petits vers le haut en leur montrant les choses comme elle sont, que la vie n'est jamais un long fleuve tranquille mais que les grands sentiments sont toujours au bout du chemin quand l'esprit d'aventures et de curiosité, l'envie d'aller de l'avant sont réunis. Beau voyage donc et belle découverte que ce Zarafa. Pour les petits et les grands.

Antartica. Koreyoshi Kurahara


De mémoire Antartica était un crépuscule enchanteur d'une infinie tristesse réussissant le pari de faire exister une poignée de survivants, quinze husky de Sakhaline pour être exact comme autant de mercenaires lancés dans un défi insensé pour survivre. Bien sûr on retient surtout Taro et Jiro, on s'attache, on s'identifie, on compatit puis on pleure à chaudes larmes chaque fois que la nature, hostile, impitoyable, se rappelle à notre bon souvenir pour reprendre ses biens… Nos fragiles petites vies d'électrons libres glissant sur l'immensité blanche et muette pour seul décor. Unique et génial. et ça nous vient du Japon. Pas surprenant. 

mardi 5 mai 2015

Mischka. Jean-François Stevenin


Vu au cinéma lors de sa sortie, et franchement si je dois restituer ma sensation, Mischka était un film admirable, un petit chef d'oeuvre où le sentiment de légèreté, de spontanéité, de camaraderie, d'amateurisme aussi - au sens d'innocence et de fraîcheur - vous clouait le bec en transcendant le sujet forcément douloureux d'un vieil homme abandonné sur une aire d'autoroute… Ca faisait grand bien à une époque où le petit cinéma d'auteur français replié sur lui-même, toujours plus près de la caricature, vous donnait au choix la gerbe ou le sentiment d'étouffer… Je le reverrai mais d'ici là je ne peux que le conseiller. Grand bol d'air assuré ! De l'humanité que diable. Allez-y les yeux (pas complètement) fermés !          

L'Auberge Rouge. Claude Autant-Lara


Le plus fort avec L'auberge rouge c'est de savoir qu'on peut le faire découvrir à nos plus jeunes sans grande peur de les traumatiser… Tous les ingrédients du thriller, du conte macabre de noël sont bien là mais il y a un Fernandel au sommet de son art pour donner au film d'Autant-Lara son caractère de farce tragicomique "plus cruelle tu meurs" qui désamorce le frisson… Avec cet humour dévastateur, tout passe même la plus virulente des charges contre l'être humain dans sa désarmante bassesse au regard des vertus dont il prétend pourtant se prévaloir (par le biais de la religion notamment)… A ne jamais cesser de revoir !

Un beau dimanche. Nicole Garcia


Au début on se demande où ça va aller, c'est vrai que le personnage de la jeune serveuse est pas ultra crédible (la faute au joli minois de cette ex miss meteo et à quelques intonations trop forcées...). Mais plus encore Baptiste semble à ce moment-là en parfait décalage avec sa propre violence et le monde dans lequel il évolue… Du coup, le début n'accroche guère, sonnant curieusement pas très juste et parfois même un peu creux. Le miracle se produit seulement lorsqu'on arrive au Château. Que l'on comprend enfin, que Baptiste prend une toute autre dimension, que l'acteur derrière le personnage devient "admirable" et que le film décolle vraiment. La description de ce milieu aristocrate est d'une justesse folle. Alors on plonge avec les personnages dans un passé familial tumultueux qui révèle la cruauté de ces milieux où rien ne doit dépasser, où l'excellence doit payer, où chacun doit briller, se montrer à la hauteur de ses illustres prédécesseurs (la figure du père notamment dont l'ombre plane en permanence)… Et l'on ressort conquis de ce bien "beau dimanche" comme dit si bien la petite soeur de Baptiste en regardant une partie de tennis. Je regrette simplement que Nicole Garcia n'ait pas eu des intentions plus claires dès le départ, parce que le film met du coup beaucoup de temps à nous emmener là où il voulait nous emmener… Or une fois qu'on y est, tout s'éclaire.

dimanche 3 mai 2015

A propos d'Henry. Mike Nichols


Un super point de départ... Le type amnésique reprend le cours de sa vie et découvre qu'en fait c'était un pourri… Passionnant à creuser... Hélas Mike Nichols n'explore que le drame lourdingue et moralisateur au lieu de titiller la satire sociale et l'humour d'une comédie à la Capra par exemple… Sur  le thème éternellement jouissif de la rédemption. 

A la poursuite du diamant vert. Robert Zemeckis


J'avais complètement oublié que Zemeckis était à a baguette. Pas une surprise donc que ce film reste un beau souvenir de jeunesse. Il me souvient d'un suite très moyenne mais d'un vrai succès au box office mérité pour ce premier volet qui mêlait habillement aventures exotiques, esprit BD avec beaucoup d'humour et une brochette d'acteurs épatants ! M'est avis que c'est bien à redécouvrir avec ses gosses… Ca doit toujours faire rêver en permettant de s'évader… Why not ?

Grand Départ


Il y a des films où l'on sent dès le début (cette voix off, ces innombrables lieux communs…) que ça ne le fera pas. Que le bel engin (malgré un casting plutôt sympathique, je pense au trop rare Eddie Mitchell) ne décollera jamais, plombé, lesté par autant de maladresses… Du coup Grand Départ malgré de bonnes intentions peut amplement se rater...