Chez les filles Coppola, vous aurez beau changer le prénom, l'univers lui restera aussi platement observateur d'adolescents oisifs, sans but et en souffrance… Ici, il y a de jolis moments et anecdotes, quelques personnages bien campés (très jolie actrice dans le rôle-titre), mais il manque franchement une épine dorsale, quelque chose qui nous tienne accroché à cette histoire qui finit par n'être qu'une agrégation de souvenirs de ces années de doute et de construction contre le monde et parfois contre soi-même. On pourra donc sur le sujet rester sur Kids assez indépassable parce que la jeunesse y était photographiée comme jamais et que la matière quasi-documentaire faisait par ailleurs le sel du film de Larry Clark. Palo Alto est pas mal (la séquence étrange au couteau, celle de la fin au volant du bolide lancé à contre-courant), se laisse regarder, mais voilà c'est pas mal et ça se laisse regarder. Guère plus.
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