jeudi 7 mai 2015

Palo Alto. Gia Coppola


Chez les filles Coppola, vous aurez beau changer le prénom, l'univers lui restera aussi platement observateur d'adolescents oisifs, sans but et en souffrance… Ici, il y a de jolis moments et anecdotes, quelques personnages bien campés (très jolie actrice dans le rôle-titre), mais il manque franchement une épine dorsale, quelque chose qui nous tienne accroché à cette histoire qui finit par n'être qu'une agrégation de souvenirs de ces années de doute et de construction contre le monde et parfois contre soi-même. On pourra donc sur le sujet rester sur Kids assez indépassable parce que la jeunesse y était photographiée comme jamais et que la matière quasi-documentaire faisait par ailleurs le sel du film de Larry Clark. Palo Alto est pas mal (la séquence étrange au couteau, celle de la fin au volant du bolide lancé à contre-courant), se laisse regarder, mais voilà c'est pas mal et ça se laisse regarder. Guère plus.

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