mardi 19 juillet 2022

Triple 9

La dernière image ? Un ascenseur... Le silence... Coupable ? Une gêne palpable. Deux personnages à la limite... On se jauge... Quelque chose menace, on sait déjà quoi, mais la question demeure : comment l'éviter ?

L'ensemble reste assez "convenu" mais je retiens la nervosité, la sécheresse de la mise en scène. Une économie d'effets parfois... Pas inintéressant (sorte de pseudo Infernal Affairs sous testostérone qu'on aurait croisé avec le lyrisme, le classicisme aussi de Heat) et on s'inquiète pour ces 2 puis pour ce personnage principal pris dans l'essoreuse du Triple 9 destiné à libérer de l'espace vital pour les intentions les moins louables de 2 flics ripoux... Pas fou, fou mais terriblement efficace et mené tambour battant.



lundi 18 juillet 2022

Promising young woman


La dernière image ? Ce feu de la Saint-Jean au petit jour... Deux copains bourrés, une main qui dépasse du brasier... Sentiment de malaise et d'injustice... Un de ces moments de cinéma qui marquent durablement par la violence inouïe du propos. Une injustice se doublant d'une autre... mais heureusement le destin, sous les traits d'un plume bienveillante, veille.

Sinon voici une petite série B bien troussée comme je les aime. Cela veut dire bien écrite, qui ne paye pas de mine et qui fait tout de même passer quelques messages bien sentis. Evidemment ça surfe sur le mouvement ME TOO et je n'apprécie que modérément le final un peu trop cynique, un peu trop "Girly Nation" repoussant par principe toute réconciliation possible des deux sexes par le fil ténu de la comédie romantique (si bien entamée).

Mais sorti de là, c'est intelligemment mené, bien joué (formidables acteurs) et souvent percutant.

Franchement pas de refus par les temps qui courent.

  


vendredi 1 juillet 2022

Annette

La dernière image ? Le démarrage. la scène, le stand up, la répartie, le mystère de ce personnage qui fait rire mais ombre, qui n'est pas forcément drôle... ambigu, intéressant.

Dans l'ensemble, je retrouve une forme de mélancolie pas désagréable, quelque chose de fort qui survit à l'enchaînement des roucoulades, de ces chanteries pas fantastiques, plutôt répétitives voire manquant de puissance évocative / métaphorique, trop littéral peut-être... Je ne déteste pas l'idée de cette poupée, de cet enfant / objet qui fera l'admiration de ses parents... Mais l'ensemble est finalement indigeste et surtout l'on s'interroge sur  la nécessité de transformer le personnage masculin en psychopathe avec des motivations pour le moins troubles... jamais élucidées. Simple hommage çà des films comme Soupçons ? On ne voit pas bien où le film veut en venir... reste de vrais moments de cinéma; Mais quelque jours après l'avoir eu, il ne m'en reste pas grand chose... Etrange sensation d'avoir eu un film jetable entre les mains.