dimanche 12 avril 2020

Handman's Tale. La servante écarlate


La Servante écarlate commence par intriguer... Surprenante entrée en matière dans un monde en apparence familier qui rappelle quelque chose comme le mariage improbable de l'Âge de Cristal (pour la société futuriste restreignant les libertés, séquestrant une partie de la population / classe d'âge en l'occurence) et la Petite maison dans la prairie (pour le couvre-chef, la tenue Ingalsienne, la vision rétrograde de ce monde préservé des assauts du temps qui passe, des changements, le passéisme de l'Amérique "Blanche"des premières heures qui voudrait se succéder à elle-même pour les siècles des siècles en oubliant le massacre des amérindiens). Mélange étrange et qui pour tout dire dérange assez vite. Evidemment pas très aimable comme univers, mais surtout pas forcément crédible cette accumulation de strates et de rôles dévolus comme dans une fourmilière... Par ailleurs l'alternance mécanique du passé vers le présent (comme en écho sur l'affiche divisée en 2 parties) finit par lasser comme ne convainc pas davantage les apartés / pensées façon Fleabag (or dans Fleabag c'est tranchant drôle, en mettant intelligemment le spectateur dans la confidence... Ce n'est pas le cas ici, on vient juste éclairer sur la lucidité et les projets du personnage principal). Donc série intrigante mais dispensable de mon point de vue.