mercredi 6 mai 2015

Antartica. Koreyoshi Kurahara


De mémoire Antartica était un crépuscule enchanteur d'une infinie tristesse réussissant le pari de faire exister une poignée de survivants, quinze husky de Sakhaline pour être exact comme autant de mercenaires lancés dans un défi insensé pour survivre. Bien sûr on retient surtout Taro et Jiro, on s'attache, on s'identifie, on compatit puis on pleure à chaudes larmes chaque fois que la nature, hostile, impitoyable, se rappelle à notre bon souvenir pour reprendre ses biens… Nos fragiles petites vies d'électrons libres glissant sur l'immensité blanche et muette pour seul décor. Unique et génial. et ça nous vient du Japon. Pas surprenant. 

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