jeudi 6 juin 2013

Le grand soir. Le très grand film surtout ! Le remède miracle contre la morosité ambiante.


En ces temps de crise où la vue baisse, où la prise de risque se raréfie, où chacun se laisse paralyser par l'anxiété, voilà une bouffée d'oxygène, une percée salutaire du Dieu Soleil dans le gris chaud de la couche nuageuse et qui nous murmure que d'autres choix de vie sont possibles. Si, si. Aux pires moments des nôtres.

J'ajoute qu'un film comme ça, on te dit qu'il est des Frères Dardenne ou d'Aki Kaurismaki, il te fait le strike au festival de Cannes, du double prix d'interprétation masculine au Grand Prix palmé... et ça juste avec la famélique scène du Poelvoorde "porté en triomphe jusqu'à la sortie" (dédicace Timsit de la grande époque) ou celle de la combustion pas spontanée de Dupontel  hurlant "Je suuuuuce".

Bref, tout ici est perfection. Humour pas capitonné pour un sou, dialogues de trop haute volée, et cerise sur le gâteau, 2 comédiens complètement habités (Poelvoorde hallucinant, son meilleur rôle pour moi même si Dupontel n'est pas en reste).

Merci Benoît. Merci Gustave. Merci Benoît. Merci Albert. Merci la vie. Puissent les Dieux du cinéma reconnaître un jour que voilà un (deux, quatre) de leurs plus beaux rejetons.

Bernie Bonvoisin, t'es plus tout seul comme plat de résistance mon pote...

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