dimanche 14 juillet 2013

Laurence anyways. Lightness nowhere


Je ne déteste rien de plus qu'un film auquel j'ai trouvé de belles qualités de mise en scène notamment (une vraie patte) mais qui finissent par ployer sous le poids d'une histoire à la fois interminable et pire... indigeste. Avec cette impression désagréable d'avoir vu se succéder scènes d'hystérie (dans un restaurant, dans un bar, dans un hôtel...) et clips video à l'esthétique et à l'imagerie très années 80. Ca c'est pour la forme.

Côté fond, bien sûr que cette réflexion sur la norme, l'amour, l'identité sexuelle n'est pas dénuée d'intérêt... Mais n'est pas Almodovar qui veut et manque à ce jeune réalisateur dont je découvre le cinéma à la fois du recul (certaines situations et dialogues manquent vraiment de finesse) et surtout de cet humour que le réalisateur espagnol sait manier à la perfection pour faire passer les pilules les plus difficiles à avaler. C'est je crois cette absence d'humour qui finit hélas par rendre ces 2 personnages passablement énervants (la dernière dispute notamment). Dommage...

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