jeudi 11 juillet 2013

La guerre des mondes. Steven Spielberg. Redevenir papa.


Décidément, personne n'est aussi fort que Spielberg pour offrir un aussi grand et beau spectacle (des idées de mise en scène miraculeuses) sans jamais se départir de ses obsessions pour le thème de la famille déchirée.

Ici, le fait que le héros soit un homme divorcé se considérant comme un mauvais père est tout sauf un hasard. Puisque ce qui va lui tomber sur la tête, ou plutôt surgir sous ses pieds, va le mettre devant ses responsabilités de chef de famille pendant le laps de temps que durera la garde de ses enfants, engagé qu'il sera à les ramener en un morceau chez leur mère.

Voilà pourquoi le dernier plan tant conspué pour son côté dégoulinant de bons sentiment, vu sous cet angle, n'est plus aussi mièvre. Il devient l'aboutissement d'une thématique chère à Spielberg, qui se cristallise sous la forme de cette réunion familiale (rêvée par les enfants de divorcés du monde entier). Pas anecdotique non plus si cela arrive au terme d'une mission accomplie par un père un peu paumé, démissionnaire et qui à la faveur de cette guerre des mondes est redevenu le papa protecteur, le "père, ce héros" dans le regard de ses 2 enfants.

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