jeudi 4 juillet 2013

Game of thrones. no GOT, no glory


Mélange de médiéval d"Heroic fantasy, d'intrigues et manigances en tous genres dans les coulisses du grand pouvoir, je suis resté complètement hermétique à cette série. D'abord devant cette galerie de stéréotypes : la blonde peroxydée et sa tête à claques de frère, le grand sauvage bodybuildé qui n'exprime avec son regard rien d'autre que "beeeeuuuu j'ai faim", le frère très gravure de mode (époque Santa Barbara) du nain forcément intelligent et fin tacticien... Toutes les scènes un peu chaudes paraissent arriver comme d'épais cheveux sur la soupe (ce qui n'était pas le cas dans l'audacieuse Rome). Même la disparition prématurée de certains personnages emblématiques ne fait ni chaud ni froid. Bref, pour moi complètement chic et toc. Artificieux et pas authentique. On peut d'ailleurs appliquer à cette série la célèbre expression "no guts, no glory"... C'est ce qui lui manque cruellement. Des tripes !

Pour prendre un exemple qui développe des thèmes voisins, je trouve Vikings à des années lumière par sa modestie, l'authenticité de son univers, la richesse de ses personnages, sa capacité à développer au fil des épisodes une puissance dramatique et narrative sans comparaison avec la vacuité de Game of Thrones qui à trop vouloir se placer vainement au plan de l'art de la duperie et du compromis politique, finit par nous y perdre.

J'ajoute que venant de voir la saison 2 pour conforter ou non la mauvaise impression laissée par la première saison, je persiste et signe. La série est bancale (on ne croit pas à la cohabitation du roi Arthur, des dragons du désert et des zombies des glaces dans un patchwork qui du coup reste un patchwork...), bien trop bavarde (le politique, maître mot, finit par assommer l'ensemble), et nous laisse de marbre quand elle devrait dévorer nos coeurs et nos pupilles... 

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