jeudi 18 juillet 2013

Homeland. 6 petits épisodes et puis s'en vont...


Saison 1. Cette série est intéressante aussi longtemps qu'on est habité par le doute quant aux véritables intentions de ce soldat revenu de l'enfer, sur ce que dissimule son regard bleu acier. Dès lors qu'on sait, tout retombe comme un soufflé, les tendances paranoïaques de l'héroïne deviennent aussi stériles qu'insupportables, les rebondissements plus ridicules les uns que les autres. Bref, à regarder jusqu'à l"épisode 6 de mémoire après quoi la fameuse bombe à retardement se transforme en pétard tout mouillé...

Saison 2. Mêmes causes, mêmes effets. Bancale de partout, on sent bien que les scénaristes sont emmerdés aux entournures. Raison pour laquelle ils saupoudrent ce deuxième opus d'un esprit 24 (la prise d'otage dans un hangar désaffecté, le vice président victime d'une tentative d'assassinat, son fils responsable d'un drame de la route). Jusqu'à un excellent dernier épisode qui serait foutu de racheter l'ensemble à lui tout seul si ça ne ressemblait pas à la bonne vieille formule marketing de derrière les fagots pour réveiller notre désir en prévision d'un troisième tour de manège...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire