lundi 15 juillet 2013

Bad Lieutenant. Escale à la Nouvelle-Orléans (qu'on n'oublie pas)


Comme lorsque Friedkin a refait surface avec le merveilleux Bug, j'ai envie de dire Herzog is not dead !

Primo fallait oser s'attaquer au monument Bad Lieutenant de Ferrara déjà bien dark et désespéré. Mieux, en le déplaçant sous des cieux (en apparence) plus cléments parce que lumineux, en le débarrassant de ses grigris religieux, en y insufflant un humour décapant, en réincarnant le Nicolas Cage des grands jours, Herzog accouche d'une espèce de reboot encore plus dépravé, encore plus barré, mais il faut bien reconnaître carrément mieux. Jouissive escale à la New-Orleans que moi, je suis pas prêt d'oublier.

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