mercredi 18 mars 2015

Spotless


Bof, bof… Le gros souci avec Spotless c'est de sentir dès le premier épisode le cahier des charges auquel les scénaristes ont du se plier pour créer l'univers : on voudrait SVP un truc à mi-chemin entre True détective (le générique lorgne de ce côté), Breaking Bad (le binôme en combi dans une cave et qui se retrouvent embringués dans un univers qui n'est pas le leur), Dexter (le spécialiste des scènes de crime) et même… Utopia pour la musique et les cotés décalés (la stylisation du couple de clients / tueurs au début)… Evidemment, à trop vouloir fabriquer des séries à coups de stats, de fichiers Excel, de briefs guidés par l'audience et rien que l'audience (reprendre tous les éléments forts et saillants d'autres séries phares ces dernières années), on est sûr d'une chose, c'est d'obtenir un truc qui sonne faux de bout en bout, sans âme… Du patchwork décousu et sans la moindre force d'attraction. Le titre Spotless dit cyniquement tout de résultat obtenu : cette série ne laisse aucune trace digne d'intérêt après son passage.          

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