vendredi 6 mars 2015

Jack et la mécanique du coeur


D'aspect visuel on sent déjà les problèmes à venir : cet univers est hélas bien trop pompé sur celui d'un Tim Burton, difficilement égalable en matière de mélange d'enfance de morbide et de baroque. Jack et la mécanique du coeur souffre par ailleurs d'un trop plein de musiques. Se positionner comme une comédie musicale part certainement d'un bon sentiment mais ça hache le rythme, ça use le spectateur plus que ça ne l'entraîne dans une montée progressive et harmonieuse des sentiments suscités. Et puis bien trop de voix familières par ici, c'est peut-être le plus embêtant : il est très gênant de reconnaître les voix énervantes d'Olivia Ruiz ou de Grand Corps Malade. parce que ça tue toute magie et fait disparaître les personnages à l'écran derrière ces voix bien trop typées. Bref, Jack et la mécanique du coeur a quelque chose de bancal et de réchauffé pour les raisons évoquées. Il échoue également à trouver la bonne tonalité : il n'est ni terrible pour les enfants (bien trop glauque) ni pour les grands (bien trop niaiseux)… On peut contourner.

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