mercredi 11 mars 2015

Dans la cour. Pierre Salvadori


Après coup, j'y vois comme un Leaving Las Vegas mais dans une version toute parisienne ! ! ! C'est en tout cas certainement le meilleur film de Salvadori. Si charmant, so tragique, tellement vrai sur les dépressifs lourds. Un petit florilège des critiques salle qui résume tout le bien que je pense que ce beau mélo à la tonalité douce-amère livré avec panache et intelligence dans une cour d'immeuble débordant de mélancolie douce : "Chronique tendre sur le mal-être, les fêlures du quotidien. Dans la cour passe du rire aux larmes avec une aisance de tous les instants en s’appuyant sur des comédiens d’une humanité formidable… Un film infiniment aimable. Miroir de notre époque angoissée, ronde joliment désuète de nos solitudes contemporaines, Dans la cour a la politesse du désespoir : celle de l’un de nos meilleurs dialoguistes et directeurs d’acteurs. Salvadori se plaît à filmer des scènes complexes où l'apparente légèreté est sans cesse contredite par le mal-être, réel, des deux personnages principaux. En résulte l'impression troublante de se noyer le sourire aux lèvres" C'est juste. Car comme ils sont touchants ces deux tourtereaux à s'égosiller, à chercher l'harmonie ou la paix des braves ou quand tout fout le camp !

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