dimanche 22 mars 2015

La Cour de Babel


Un bien joli docu, sympathique, rafraîchissant et par-dessus tout réconfortant sur la capacité intacte de la République à accueillir, intégrer, assimiler tout en respectant les différences et spécificités de chacune et de chacun. Le titre est pour le coup bien choisi. Ca arrive de partout et ça s'intègre l'air de rien. En plus, c'est un peu l'âge des possibles, plus des enfants pas encore des adultes, beaucoup de projets d'avenir qui se dessinent déjà. Un travail invisible est à l'oeil. On s'y sent bien, le rythme est agréable, la caméra discrète et pas intrusive, la musique parfaitement bien synchrone et choisie. Et il y a ce final qui déchire le coeur et arrache de grosses larmes. Forcément. Bon mais rien non plus de révolutionnaire ! On pourra bien sûr d'un côté saluer la simplicité et la modestie de l'ensemble mais rien de choquant à ce qu'on trouve de l'autre à La cour de Babel un je ne sais quoi de ces tranches de vie singulières, dures certes, mais sommes toutes assez quelconques… Comme un parfum de trivialité, la petite ritournelle du tout venant. 

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