dimanche 6 juillet 2014

Titanic. James Cameron


Pas grand chose à redire sur un film qui est à la hauteur du défi. Et ce n'était pas une mince affaire. En y regardant de plus près, il s'agit d'un double exploit : parvenir d'une part à faire oublier le défi technique pour accoucher d'une séquence de naufrage au réalisme fou, à la hauteur des espérances et certainement pas à la veille d'être dépassée. Le deuxième enjeu était de construire une histoire qui soit en mesure de nous embarquer pour faire oublier jusqu'au titre du film, éviter la piège d'une trame insipide pour passer les plats vers le dénouement. James Cameron y arrive haut la main et démontre que c'est un très grand réalisateur et pas seulement cnatonné au rayon SF. Parce que cette intrigue et ce batea ne sont que lmétaphores limpides de notre monde et de ses inexplicables injustices, incarnent parfaitement la loi du plus fort qui régit le monde vivant et sa stupidité quand on se sait tous logés à la même enseigne face à la mort. A mes yeux, la plus belle image restera cette fanfare et l'absurdité de son entêtement à jouer et jouer encore sur le pont alors que notre vaisseau amiral, l'humanité, s'enfonce corps et âme dans la nuit glacée. Tellement humaiin !

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