POSITIF a bien résumé à l'époque un film intéressant dans son
exposition, dans une séquence d'introduction qui donne envie de voir la
suite. Parce qu'on pense à Cube (1997) de V. Natali "entre non-sens
métaphysique et analyse psychologique". Mais tout s'écroule quand le
monde extérieur reprend ses droits, que le métaphysique s'évapore pour
laisser une intrigue ultra bateau s'installer avec un Danny Glover qui
honnêtement s'est rarement montré aussi mauvais... "Il ne reste aussitôt
plus rien de ce thriller dont les ridicules incohérences, ainsi
objectivées, crèvent désormais les yeux". Guillaume Loison dans
CHRONIC'ART enfonce divinement le clou : "(...) Imbibé jusqu'à la
moelle par la bêtise de son dispositif de collégien boutonneux, Saw est
aspiré dans la galaxie des nanars hargneux qui se refusent à prendre
conscience de l'ampleur du désastre". Je classe volontiers Saw parmi ces
daubes horrifiques tant les incohérences dont il est parsemé sont
légions et gâchent le résultat... Saw ou comment prendre les gens pour
des cons ! Voilà le seul vrai piège que recelait ce pétard mouillé !.
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