samedi 19 juillet 2014

300. Rise of an empire


Au menu pas 300 mais des millliers de gerbes de sang pour mieux la donner la gerbe, des millions de ralentis goguenards en veux-tu en voilà pour mieux vous filer la migraine... 300 souffrait de n’être qu’une forme décharnée, de n’être que violence figurative, mais il avait l’avantage de la surprise, de l’innovation totale dans la représentation régressive (tantôt mythologique, tantôt fantasmée comme un jeu Video) de combats épiques et sanglants ! Et puis il y avait un certain Zack Snyder aux manettes, ça change beaucoup de choses… Dans ce nouvel opus franchisé, il n’y a plus rien. Certes, le sang et les membres giclent élégamment mais esthétiser la mort exige beaucoup plus qu’un filtre, un ralenti ou des effets numériques… Or il n’y a ici qu’enchaînement grotesque de combats sur bateaux qui se répètent inlassablement au lieu de s’accorder pour composer une symphonie désespérée. Et quel final grotesque ! Pour restituer mon impression, j’ai le sentiment d’avoir eu entre les mains une escalope de dinde encore sous vide mais mal décongelée, toute molle et pleine d’eau… Beurk !

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