jeudi 10 avril 2014

L'invasion des profanateurs de sépulture. Don Siegel


Deux guerres mondiales et une bonne vieille guerre froide fabriquant des espions comme on enfile les perles, auront suffi à créer ce genre cinématograhique de la SF paranoïaque entre schyzophrénie et psychanalyse freudienne à l'échelle d'un globe... Un film précurseur des Envahisseurs de David Viincent, un genre dont Carpenter redéfinira définitivement les contours avec The Thing. Don Siegel est en tout cas le premier à trouver cette idée géniale de créer la forme de terreur la plus familière qui soit : pas de monstres hideux ni d'effets spéciaux... Le mal est en nous, il prend nos traits et s'incarne dès lors dans un sous-genre plus proche de l'infiltration que de l'invasion proprement dite... C'est en prenant nos visages, nos paroles, nos pensées que l'horreur se fait jour. Et lorsque ce sera chose faite, mes amis, rien ni personne ne saura ramener l' "ancien nous" à la vie. Voilà qui fait froid dans le dos. Méfiez-vous donc, Carpenter nous l'a suggéré plus tard avec son visionnaire Invasion LA : ils s'emparent de nos cerveaux, ils sont déjà làààààà ! A bon entendeur :)

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