lundi 28 avril 2014

L'enfer des zombies. Lucio Fulci


L'enfer des Zombies est une preuve de plus que Romero est indépassable. Revoir ce Fulci nous rappelle soudain à cette douce évidence. Romero est un poète, un penseur qui politise tous ces films en chargeant ses morts-vivants d'une symbolique sociétale très forte. C'est ce qui rend son cinéma si passionnant. Chez Fulci, on ne retient finalement que quelques saillies visuelles (le bateau dérivant sur les eaux territoriales New-Yorkaises, le zombie dévorant un requin...) mais vollà tout... C'est quand même beaucoup plus poussif, délibérément centré sur une surenchère gore. Il a de ce fait beaucoup vieilli. Bon, mais s'il faut garder un film de zombies hors Romero potable de cette époque. Et bien ce serait celui-ci !

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