dimanche 20 avril 2014

La vie privée de Sherlock Holmes. Billy Wilder



Le titre est bon mais "Dans la peau de Sherlock Holmes" eut été encore plus fort ! L'animal est fragile, accroc à l'héroîne, et puis faible, Un vrai coeur d'artichaud tombant facilement dans le moindre piège tendu par les femmes. Heureusement subsistent un sens inné de l'enquête, la sûreté de son jugement qui dans l'interprétation de Billy Wilder ne sont finalement que les réponses obsessionnelles et rationnelles  (recherche de l'immaculée perfection, si peu humaine) d'un homme aux failles immenses, titubant à chaque nouveau sur les rebords d'un gouffre amer. Le film est par ailleurs inabouti (puisqu'honteusement privé d'une heure) mais il fleure bon l'Ecosse et on se délectera d'un humour so divinement british. Il nous rappelle pour finir cette bonne vieille vérité : même le plus infaillible des hommes reste la plus fragile des particules élémentaires mon cher Watson ! . .   

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