mardi 13 octobre 2015

Le loup de Wall Street. Martin Scorsese



Mais jusqu'où nous mènera la déchéance de ScorseseLe Loup de Wall Street est d'un premier degré, d'une vulgarité "pipi popo coco pupute" qu'on finit par se demander si le grand Martin n'est pas entré dans une phase régressive comme en connaissent les enfants autour de 4, 5 ans. En plus d'être ras la moquette côté narratif (rien trouvé de mieux qu'un voix off qui paraphrase tout ce qu'on est amené à voir à l'écran) ou en matière de message à faire passer (le capitalisme aurait été érigé par des demeurés - ce qui nous les rend presque sympathiques avec quelques valeurs comme l'amitié, le comble) il y a dans le film un état d'excitation permanent (de la cocaïne au blow job "glissé roulé") qui frise l'insupportable pour les yeux et les oreilles… Raté monumental parce que caricatural et sans la moindre hauteur de vue mais Scorsese n'en est plus à son coup d'essai côté foirage total et dénué de tout génie. Il n'est plus que l'ombre de lui-même et pour dire le fond de ma pensée, ça fait mal au derche...

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