mardi 1 octobre 2013

Magic Mike. Steven Soderbergh


J'ai de l'admiration pour l'éclectisme de Soderbergh. Sur ce point, rien à redire. Le problème vient plutôt de cette sensation qu'à chaque incursion dans un nouvel univers il y va en toute décontraction, se contente du minimum syndical, de formes assez légères, de mises en scène soignées certes... Mais tout ça manque cruellement de tripes. C'est encore le cas ici : début original, toujours intéressant de découvrir l'envers du décor de ces boîtes à striptease pour public féminin. Mais tout ce qui s'ensuit n'est que développement paresseux d'une amourette quelconque pour ne pas dire improbable sur fonds de petis problèmes d'addiction et de dettes d'argent contractées ici ou là. Du tout-venant qu'on oublie aussi vite qu'un numéro de music-hall.

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