vendredi 4 octobre 2013

Captive. Brillante Mendoza


Le moins qu'on puisse dire c'est que Mendoza ne brille pas par la finesse de son propos. Le film avance par empilement de moments hétérogènes, ne trouvant jamais de liant, d'incarnation. On passe de "Oh les beaux dauphins" à "Oh les gardes côtes maladroits ils vont tout faire capoter" puis 'Oh les vilaines sangsues" en passant par "Oh le bon repas dans l'hôpital qu'est-ce qu'on avait faim", enfin "aidons cette jeune femme à accoucher pendant que les tirs redoublent d'intensité dehors"... Bref tout est rythmé par des anecdotes assez pauvres (comment se laver quand on est otage et entouré de ses ravisseurs) et d'une musique lourde et minimaliste... Quant à Isabelle Huppert, elle fait à quelques hurlements près la même tête que dans White Material... Après l'Afrique, les Philippines, on a enfin notre Tintin au féminin. Car voilà ce qu'il faut retenir : c'est bien de son personnage aux trois mimiques qu'elle est captive Isabelle...

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