mardi 22 octobre 2013

Les Kaïra


Le début est vraiment réussi parce que les gars osent tout et ça passe... Un invraisemblable culot qui rappelle les grandes heures de Sacha Baron Cohen. Mais arrive le moment redouté, le fameux, où il faut retomber sur ses pattes, revenir sur les sentiers (re)battus du bon sentiment, jusqu'au happy end forcément écoeurant quand on se rappelle d'où le film était parti et avec quelle insolence ! Dans Kaïra, il y aurait donc le mot coeur ? Beurk...

Le parcours des 3 pieds nickelés de banlieue se confond alors avec celui, pathétique, de ces ex-gloires des sixties jadis indignées, rebelles, aujourd'hui fatalistes, bedonnantes et pantouflardes, gérant en pères peinards et endimanchés leur petit capital. Déprimant !

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