Dans la mouvance d'un Blow up, à la façon subtile qu'il a de creuser un sujet purement métaphysique tout en l'habillant de mystère policier, Profession Reporter est aussi hypnotique que prenant, profond que facile à regarder.
De toute façon, il faut l'avoir vu ne serait-ce que pour le mémorable plan-séquence de fin qui restitue à lui tout seul l'essence du questionnement soulevé par le film dès son entame (changer d'identité mais dans quel but ?). Quant à Jack Nicholson qu'on n'attend pas forcément chez Antonioni, il livre une performance surnaturelle. Une de plus.
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