vendredi 25 octobre 2013

Aux yeux de tous


Même s'il donne envie de s'y frotter, il faut d'abord préciser que le concept n'est pas aussi totalement novateur qu'on veut bien le dire. Ailleurs, d'autres s'y sont également essayé avec des fortunes diverses. Mais reste la curiosité de voir un tel exercice de style voir le jour en France.

Maintenant parlons du film : il frise vraiment la catastrophe (sauvé par cette maigre idée de départ) mais pas le ridicule. Premier gros souci quand les acteurs ouvrent la bouche (pourquoi prendre des visages aussi connus sur un concept comme celui-là ?)... Ca joue mal et les dialogues sont d'une pauvreté rare. Pire, le scénario commet l'erreur fatale de se tricoter autour d'une fumeuse et énième théorie du complot très premier degré du "on nous ment, on nous fait croire" au lieu de s'inspirer d'un Barrry Levinson qui sur un procédé similaire a accouché récemment d'un très très grand film visionnaire (The Bay). Résultat : en nous faisant scruter sous toutes ses coutures le bonnet du hacker dans son cagibis, le film finit par assumer un héritage limpide, le célèbre Passage de René Manzor avec son Démiurge  old school "derrière son grand ordinateur". Nanarland quand tu nous tiens...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire