dimanche 27 octobre 2013

Cogan killing them softly


Fatigué de ces films qui se proposent modestement de (re)(re)revisiter le film noir en empruntant à droite et à gauche, en collant un sous-texte supposé original sur le rêve américain... Finalement, ça se résume à une pincée de Tarantino des mauvais jours pour le côté insupportablement bavard (des scènes étirées, diluées dans des échanges assez vains), un nuage de frères Coen pour la galerie d'anti-héros plus pathétiques que réjouissants pour le coup... Et pour couronner le tout une réalisation salement stylisée façon Danny Boyle période Trainspotting. Conclusion : Cogan est un film faussement novateur, sans unité (que vient faire pour la mort de Ray Liotta cette scène avec des ralentis à la Matrix au beau milieu ?) , sans âme (le film existe par les citations mal digérées qu'on y décèle, jamais pour lui-même), qui se cherche entre les gouttes épaisses d"un genre avant d'ouvrir les yeux sur ses insuffisances...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire