lundi 13 avril 2015

Last days of summer. Jason Reitman


Un film Klug ! La deuxième partie fonctionne quand même bien mieux avec cette pseudo tension qui monte à l'heure de prendre la tangente. J'ai également été touché par la (sempiternelle) séquence émouvante de retrouvailles de la toute fin. Mais dans l'ensemble, c'est indigeste comme une pâte mal cuite : les flashs back et les voix off sont par exemple de curieux choix qui ne font qu'alourdir un mélo "tarte à la crème" jouant la carte rebattue du gentil bad guy échappé de prison pour devenir le temps d'un week-end la figure du père (de substitution) idéal, rêvé, viril et séduisant au sein d'un foyer qui en est privé. Josh Brolin qui au passage sans la barbe rappelle étrangement le Nick Nolte qu'on a aimé  dans les années 80 et avec la barbe plutôt le Charles Bronson du début des années 70. Une figure masculine plus cliché tu meurs, capable de nettoyer les gouttières, réparer la voiture, changer la plomberie, et cerise sur le gâteau préparer de délicieuses apple pies… Ecoeurant, comme cette musique compassée pour bien nous expliquer et nous ré-expliquer ce qu'on est en train de consommer… Bien trop sucré !

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