dimanche 15 février 2015

L'illusionniste. Neil Burger



Il y a un problème et de taille : Le Prestige est passé par là ! Et Le Prestige de Nolan est à la magie du cinéma ce que L'Illusionniste est à l'esbroufe un peu vaine de ce qu'il convient d'appeler un vulgaire film de commande Je reprends ici un florilège de critiques bien senties de l'époque :  : S'il est (...) question de magie et d'illusion, c'est seulement à l'appui d'un récit poussif et couru d'avance. Il eût fallu un réalisateur bien plus doué pour nous faire gober cette surenchère de bluff, véritable bulle de savon filmique. D'un intérêt déjà faiblard, L'illusionniste cumule également poncifs esthétiques (...) et protagonistes stéréotypés, qui ne sortent jamais de leur condition première. Tout ça semble bien laborieux, comme apprêté et empoussiéré à la fois, sans guère pouvoir laisser filtrer les sensations attendues du suspense, du vertige, du romantisme et du fantastique. Des sentiers trop souvent battus dans les mains d'un réalisateur (...) qui, stylistiquement, est loin d'être un battant.

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