mercredi 18 février 2015

Le dernier pub avant la fin du monde



Dommage qu’il y ait une telle surenchère de bastons de Paint Ball à base de bleu et de longueurs dédiées à de l’action sans intérêt parce qu’il y a des tas de choses ultra positives dans ce Buddy Movie qui arrive pour commencer à créer une forme de mélancolie de cette époque alcoolisée, de cette jeunesse, de cette insouciance qui a fui les 5 compères. Puis la virée nocturne de pub en pub suivie de la première baston dans les chiottes (avec le quiproquo sur la maman pas morte) sont vraiment drôles. J’adore aussi la scène de parano où les cinq compères se montrent leurs cicatrices respectives pour s’assurer qu’il s’agit bien d’eux et pas de profanateurs de sépulture (l’une des jolies influences du film, le triptyque Don Siegel / Philip Kaufman / Abel Ferrara). Il y a sur ses temps forts d'inventives trouvailles, une tonalité juste, sincère et qui fait mouche. C’est pourquoi je me répète c’est dommage  d’avoir « meublé » autour de ces grands beaux moments avec les ingrédients typiques de l'exercice et pour tout dire pas folichons.

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