Dommage qu’il
y ait une telle surenchère de bastons de Paint Ball à base de bleu et de
longueurs dédiées à de l’action sans intérêt parce qu’il y a des tas de choses
ultra positives dans ce Buddy Movie qui arrive pour commencer à créer une forme
de mélancolie de cette époque alcoolisée, de cette jeunesse, de cette
insouciance qui a fui les 5 compères. Puis la virée nocturne de pub en pub
suivie de la première baston dans les chiottes (avec le quiproquo sur la maman
pas morte) sont vraiment drôles. J’adore aussi la scène de parano où les cinq
compères se montrent leurs cicatrices respectives pour s’assurer qu’il s’agit
bien d’eux et pas de profanateurs de sépulture (l’une des jolies influences du
film, le triptyque Don Siegel / Philip Kaufman / Abel Ferrara). Il y a sur ses
temps forts d'inventives trouvailles, une tonalité juste, sincère et qui fait mouche. C’est pourquoi je me répète
c’est dommage d’avoir
« meublé » autour de ces grands beaux moments avec les ingrédients
typiques de l'exercice et pour tout dire pas folichons.
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