dimanche 2 novembre 2014

Sleepy Hollow. Tim Burton


Revu il y a peu et c'est pas peu de dire que le film (dont je me souvenais qu'il était une série B horrifique efficace, sans plus) garde toute sa force entre poésie macabre (on pense à Edgar Allan Poe) et film d'épouvante. Les 2 points forts ? Ce personnage d'enquêteur, rationaliste échevelé qui se refuse à croire l'impossible tant que l'évidence ne lui est pas tombée toute molle et crue devant les yeux. L'autre force c'est cette résolution qui finit par donner de l'épaisseur au mobile du Cavalier sans tête lorsqu'il coupe tout ce qui dépasse... Evidemment on vient creuser du côté des sentiments, de l'amour brisé pour comprendre le courroux légitime du coupeur de têtes aux dents biseautées. Son "entêtement" à revenir hanter les nuits des habitants de ce hameau devient alors limpide et plus du tout factice. Notons enfin un travail fabuleux sur l'image et le son ainsi que des acteurs épatants dont le toujours appréciable Christopher Walken ou Johnny Depp divinement soumis à la raison la plus froide jusqu'à ce que sa foi bascule et roule à ses pieds...     

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