mardi 28 octobre 2014

Avatar. James Cameron


Je ne sais pas si Cameron a vu Kaena, petit film d'animation français sorti au milieu des années 2000 qui préfigurait cette héroïne d'une autre espèce que la nôtre et vivant dans un monde excessivement végétal, mais j'y ai spontanément pensé. Dans Avatar, toute la dimension Gamer (je ferme les yeux et vis ma vie dans un monde étrange, un peu comme les univers  persistants de World of Warcraft)  a déjà été explorée maintes fois dans Tron, Brainstorm, Strange Days, Matrix, pour ne citer qu'eux... Toute la dialectique Infiltration et fable Ecolo a été exploitée dans des westerns comme Danse avec les loups. Du coup, même si le film est bien réalisé, le monde rendu crédible par de sublimes effets spéciaux, l'intrigue prenante (on a peur pour les héros à la fin, on croit à cette histoire d'amour), il manquera toujours à cet Avatar le truc en plus, l'originalité, le grain de folie, la poésie dépassant le strict cadre d'un film qui est bien, qui est captivant mais un tantinet trop sage, un chouia trop attendu.         

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire