lundi 5 janvier 2015

Promenade avec l'amour et la mort. John Huston


Bon je reconnais que le film (vu au cinéma) se laisse un peu aller par moments, on sent d'ailleurs l'influence des drogues vivifiantes (ou pas) de la fin des années 60. Et oui, 69 année érotique et des tourments adolescents... Comme souvent chez Huston, le génie vient quand même de ce que sur un sujet comme la guerre de 100 ans il consacre plus d'énergie à dépeindre l'humanité vacillante de ces jeunes amoureux à la recherche de repères pour exister, pour grandir qu'au conflit et ses sempiternelles batailles... L'humanité est une fois de plus ce qui passionne notre grand John Huston. alors oui, des faiblesses il y a et pas qu'un peu, soit, de longueurs malvenues les film est parsemé, un manque de tenue côté narratif aussi mais nous retiendrons surtout de bien beaux moments lyriques et désespérés... Avec une Angelica Huston toute jeune, toute fraîche, toute abandonnée... Une vraie curiosité tournée sous amphets, comme en apesanteur. Pas inutile cette promenade avec l'amour et la mort. 

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