mardi 2 décembre 2014

Rollerball. Norman Jewison


Pas revu Rollerball depuis belle lurette. Forcément, il a dû vieillir. D'autant plus que la violence y est souvent littérale, pas suggérée... Et vous me direz "le cinéma a évolué ma bonne dame". Mais il y avait autre chose de beaucoup plus fort que les combats à mort pour amuser un public assoiffé de sensations fortes. C'était l'univers si particulier (je me rappelle très bien de cet arbre qui brûle de façon poétique sur l'affiche), cette architecture singulière des maisons, ce monde soumis gravement aux lois de la mondialisation et du plus fort. Avec en ligne de mire l'audimat à tout prix. Bref, une atmosphère qui imprègne et ne laisse pas indifférent. Son final "Peplumesque" aussi reste gravé à tout jamais dans ma mémoire... Le héros qui fait son tour d'honneur devant des spectateur ouvrant enfin les yeux collectivement et scandant son nom JO-NA-THAN JO-NA-THAN ! Une figure Christique pour un dernier tour de piste. Un fascinant épisode de Cobra avait d'ailleurs repris un peu cette idée astucieuse du film d'anticipation réflexif et du film de baston viril dans un futur pas très réjouissant où se jouaient comme ici les jeux du Cirque. Voilà, pas revu mais je me souviens d'un grand film, peut-être le plus grand de Norman Jewison. Troublant, terrifiant, visionnaire aussi, avec un très bon James Caan. Et je ne crois pas au hasard quand John Mc Tiernan s'est essayé au remake... C'est que Rollerball figure en bonne place dans sa petite mythologie cinéphile. Pas un hasard !

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