vendredi 15 août 2014

True Detective


Jusqu'à l'épisode 7, le dispositif peut rappeler la mécanique éculée de Cold Case sauf que True Detective a l'élégance de creuser la fibre existentielle des personnages en prenant son temps pour nous dévoiler leurs plaies, leurs cicatrices, les échecs des 2 héros qui de fait existent terriblement à l'écran... True Detective est par ailleurs une impressionnante immersion dans un univers envoûtant à l''image de ce générique obsédant comme un vieux Blues joué sous l'effet de drogues durailles. Et comme dans The Wire, le point fort est aussi l'authenticité de l'ensemble qui ne se départit pas pour autant de références puissantes (Badland, Blue Velvet, Sixth Sense, Seven...). L'on ressort de True Detective poisseux et habité en ayant la certitude d'avoir passé un long séjour dans le Bayou aux côtés de ces 2 écorchés vifs divinement incarnés. Et je ne reviens pas sur les  moments d'anthologie qui jalonnent la saison dont ce plan séquence hallucinant dans une cité à vif ou cette incropyable séquence finale de l'Episode 8... Vivement la saison 2 !

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