samedi 2 août 2014

King Kong. Peter Jackson


L'entrée en matière (le départ du bateau avec ce personnage mégalo de réalisateur...) puis toute la deuxième partie urbaine sont assez bluffants, mais Peter Jackson n'étant pas connu pour sa finesse rate en beauté le coeur de la première partie sur l'île qui souffre de la comparaison avec le formidable Jurassic Parc de Spielberg. C'est lourd en raison des quelques facilités et longueurs (l'abus de 3D nuit à la santé du film sur des tas de séquences avec araignées ou diplodocus sur la falaise). Ce qui plombe le rythme d'un film qui finit par paraître bien trop long.... Pour finir et c'est le plus embêtant, le coeur du film original comme du remake Seventies était le sulfureux, la dimension improbable du trouble amoureux; le côté La Belle et la Bête version sensualisée et suggestive. Cela créait un malaise chez le spectateur en assistant à cette histoire d'amour déviant qui est totalement reléguée au second plan dans le film de Jackson, délaissé au profit du "grand spectacle" qui encore une fois reste un joli spectacle malgré les longueurs.

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