samedi 31 mai 2014

Eternal sunshine of a spotless mind. Michel Gondry


"Le scénario de Charlie Kaufman bégaie, le film de Michel Gondry est répétitif, et mon tout est un éloge vibrant de la maladie d'Alzheimer. (...) c'est aussi philosophique qu'une devinette de Carambar et aussi agréable à regarder qu'une flaque de cambouis". Vive Le Nouvel Observateur qui est un peu dur il est vrai mais a bien compris à l'époque la vacuité, le caractère redondant et lourdingue, le manque d'unité aussi de l'ensemble... Gondry est franchement bien plus à l'aise sur de l'expérimental loufoque et de la spontanéité sans ambition particulière sur le fonds (Soyez Sympas Rembobinez pour ne prendre qu'un exemple et le meilleur, son chef d'oeuvre à mes yeux).que sur des pseudo love story qui ne tiennent pas leurs promesses thématiques et de profondeur des sentiments suscités... Pour chercher de la poésie intense et des envolées lyriques ou bouleversantes sur ce thème il faut revoir toutes affaires cessantes Les Visiteurs du soir de Marcel Carné : le diable n'y efface-t-il pas la mémoire de 2 amoureux les empêchant de se reconnaître... C'est sans compter sur l'amour plus fort que tout qui voient ces deux statues du dernier plan continuer à s'aimer... 2 coeurs qui battent éternellement, l'un pour l'autre.. C'est quand même autre chose !

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