mardi 6 mai 2014

L'Homme des hautes plaines. Clint Eastwood


Premier western spectral, hanté, où Eastwood en s'affranchissant de ses 2 papas, Sergio Leone et Don Siegel, revisite la thématique éternelle du fantôme revenu d'entre les morts pour se venger non plus d'un individu, d'un adversaire incarné, mais d'une société toute entière, d'une communauté qui s'est rendue complice de sa mort... C'est ici que le film fait mouche. La lâcheté comme l'oubli font long feu. Heureusement, le High Plain Drifter est là pour se rappeler au bon souvenir des habitants, pour mieux hanter leurs consciences et priver leur sommeil de la tranquillité des gens honnêtes. Voilà ppurquoi il faut redécouvrir ce western fantastique, dans tous les sens du terme, qui matérialise comme peu de films l'ont fait la culpabilité sourde d'un peuple et la façon sournoise qu'elle a de tarauder ce dernier au regard de son Histoire indélébile.

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