lundi 4 décembre 2023

Evil Dead Rise


La dernière image ? Le carnage initial qui fait idéalement le lien avec l'univers de Sam Raimi des 2 premiers opus. Avant de revenir (comme pour Predator d'ailleurs entre le 1 et le 2) vers les mondes suburbains d'aujourd'hui, de nos chères villes à saturation de pollution, d'agitation, de dépressions en tout genre.

J'apprécie pour commencer la volonté de faire exister cette famille. La mère courage qui gère toute seule la floppée de marmots plus vivants tu meurs. et la soeurette qui paye pas de mine, qui revient chercher du réconfort dans cette tour assez flippante des bas-quartiers. Où l'on sent que les travaux de copro ont pris du retard. Déjà cette volonté de de pas partir sur l'étenelle bande de sihouettes adolescentes interchangeables a du bon.

Par ailleurs, si l'on prend le temps de prêter attention, les références et citations sont innombrables et finement amenées. On n'est clairement plus dans l'esprit "potache" d'un Evil Dead 2 (sauf lors de la scène du partking souterrain) et l'on va chercher des clins d'oeil à tout un tas de films, depuis l'Exorciste jusqu'à The Thing. en passant par l'Ascenseur ou Shining.

Il y a aussi d'appréciable la peur et le suspense savamment distillés au corus de transformations progressives, par étapes qui contribuent intelligemment à préparer le bouquet final.

Reste que l'ensemble manque un peu de grain, de relief, c'est peut-être un peu trop léché, le film victime d'effets spéciaux calibrés... Par ailleurs ce treblement de terre et la présence d'une platine 33 tours arrivent vraiment comme de cheveux sur la soupe... Mais bon... 

Le positif l'emporte quand même pour moi sur le négatif parce que tout bon fan de ce genre en sortira convaincu que ce réalisateur est aussi un fin connaisseur. Son film recèle vraiment nombre de petits messages codés (jusque dans certains mouvements de caméra) que seuls ses pairs sauront décrypter.

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