mardi 5 novembre 2013

The Big Lebowski. Les frères Coen


Savoureuse comédie. Sacrés personnages loufoques que Duke et Walter. Et de très belles envolées oniriques chaque fois que Jeff Bridges perd connaissance. Il y a aussi ces quelques références bien senties au Grand Sommeil. Mais voilà, ça s'arrête là. Il manque à tout ça quelque chose d'essentiel. A vouloir rester sur une tonalité frivole, un scénario écrit par-dessus la jambe, The Big Lebowski finit en toute cohérence à l'image de son personnage principal sans vraie consistance, par accoucher d'un film des Frères Coen en mode mineur. J'en veux pour preuvre la mort du troisièlme larron pour qui objectivement on n'a jamais éprouvé grand chose et pour cause. On ne nous a pas donné la chance de  vraiment le connaître.

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