mardi 5 novembre 2013

Savages Oliver Stone


Je lui ai toujours gardé ma sympathie depuis Platoon (qui a marqué de son empreinte toute mon adolescence, pour le traitement du sujet sous un angle neuf, la truculente galerie de personnages, l'utilisation magistrale de la voix off et des musiques) mais surtout U Turn qui reste pour moi son meilleur film, il faut bien reconnaître que pour le reste, Oliver Stone ne crée plus grand chose d'excitant... 

Même constat ici. D'entrée, une voix off déconcertante de bêtise nous annonce la couleur (j'aiime deux hommes, véritables pubs ambulantes pour une marque de jean ou de sous-vêtements, et patati et patata on cultive la meilleure herbe du monde  près de Los Angeles et on est trop heureux sur notre falaise surplombant la mer à surfer, baiser, rigoler d'un rire gras et sonore). Vous suivez mon regard ? Pris d'une nausée immédiate, on ne rêve alors plus que d'une chose : voir les 3 héros se faire botter le cul rapidement et bien comme il faut... Du coup quand ce qui devait arriver arrive, on se contrefiche royalement du destin des 3 héros. Sans parler du manque de réalisme de l'ensemble commenté par une voix off qui n'apporte absolument rien. Et je ne parle même aps de la violence gratuite qui s'étire et s'offre d'un bout à l'autre du film.  Le néant à tous les étages.. Voilà tout ce que ce rebus inspire au spectateur. C'est dire le désastre et ma tristesse quand je repense aux quelques bons moments que j'ai passé dans une salle obscure grâce à Oliver Stone ...

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