dimanche 18 août 2013

Shock Corridor. Samuel Fuller


A ne rater sous aucun prétexte. Pour prendre une image, ce couloir imbécile où il ne pleut jamais (ou si peu) c'est le fleuve d'Apocalypse now. Tout au bout se prépare une chute en apothéose qui n'en sera pas moins belle.

Comme film décrivant la lente et pénétrante plongée dans les ténèbres et la folie, Shock Corridor n'a rien à envier à quiconque. D'autant que la sècheresse de la forme (huis-clos), l'économie de moyens, la modestie revendiquée du casting mais surtout l'audace du réalisateur, l'inventivité des idées de mise en scène donnent 50 ans après raison aux choix de Samuel Fuller. Etonnament, Shock Corridor ne vieillit pas, il grandit un peu plus à chaque nouvelle séance.

S'il ne fallait retenir qu'un film de son réalisateurce serait celui-là.

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