mercredi 7 août 2013

Le Parrain. The Godfather. Le fils du diable



La séquence d'ouverture du Parrain résume à merveille l'entreprise diabolique de Francis Coppola : à mesure qu'il s'effectue tout en douceur, un travelling arrière nous fait passer dans le même plan de l'univers religieux d'une confession, à celui civil d'un tribunal pour s'achever en mythe Faustien lorsque le quidam venu demander un service au Parrain réalise qu'à la seconde où il le fait vient de lui céder son âme... Rarement scène d'introduction aura à ce point résumé l'oeuvre à venir ! 

Dans un prologue aussi limpide, facile d'imaginer que Michael Corleone (Al Pacino) deviendra ce Neo qui s'ignore, cet élu des enfers devant démontrer assez de cruauté, de malice, de sang froid pour faire sa mue et succéder à feu son père, le Diable en personne. C'est d'ailleurs l'accroche qui n'aurait pas déteint sur l''affiche de l'époque : "Le fils du Diable". tout est dit !

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