mardi 6 août 2013

Je suis une légende vs The Omega Man. Richard Matheson



Philippe Rouyer a tout dit lors de sa sortie en salles : "La seule bonne idée est d'avoir tourné dans les vraies rues de New York. (...) ces incroyables images de la ville envahie par une végétation sauvage sont très spectaculaires".

Pour le reste, je préfère encore la kitchissime adaptation de Richard Matheson (The Omega Man) avec l'inénarrable Charlton Heston. Je revois d'ailleurs clairement cette délicieuse entrée en matière : Le héros se laisse aller dans un cinéma de quartier devant les images envoûtantes du mythique Woodstock de Michael Wadleigh. Autre scène d'anthologie : le final au petit jour dans une fontaine à l'eau rougie par le sang du héros transpercé par une lance. Le dernier souffle du dernier homme...

Cette nouvelle adaptation est hélas bien trop fadasse quand il aurait fallu une vraie dimension mystique, paranoïaque, existentielle, et de la folie par-dessus tout. Autant dire qu'il y manque l'essentiel.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire