John instille, insuffle,
Enseigne la schyzo
Et sur le paradis blanc
Projette son grand silence.
Inquiétant, paranoïaque,
Survival en milieu hostile
Koh Lanta du permafrost
Voici venir l'inhumanité
Déguisée en virus à démasquer.
L'antidote, lui, demeure introuvable
C'est la Théorie du complot qui essaime,
Empoisonne avant l'heure.
Et le chien vous me direz ?
Un loup pour l'homme, il observe
Attend son heure et frappe
Au moment le plus imprévisible.
Quoi que tu fasses, la nature
C'est plus fort que toi !
Elle fracasse, elle concasse,
Teinte l'atmosphère de pessimisme
A l'image de cette séquence finale
Où l'irruption du danger
à travers le personnage oublié
Revenu de l'enfer des glaces
Se fait en catimini,
Sur la pointe des pieds...
Aveu d'impuissance,
La fatalité se noue
Autour d'un feu de la Saint-Jean.
2 rescapés au devenir incertain
Face à leur sort illustré
Par ces flammes qui s'épuisent
Gesticulent partout autour
Dans une ultime danse, lascive,
Avant de s'éteindre en beauté.
La dernière gorgée de whisky ?
Pas qu'un clin d'oeil aux grands westerns,
Elle cristallise ce reste d'humanité
Unissant les 2 personnages
Dans le couloir rougeoyant de la mort.
Chacun sporadiquement éclairé
Par le regard de l'autre :
Deux chiens féroces,
Ecumant de rage,
Toujours prêts à bondir,
Jusqu'à leur dernier souffle.
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